Le candidat doit être titulaire d’un Master en sciences humaines, sociales ou en gouvernance publique, avec une spécialisation en participation citoyenne, médiation, facilitation, anthropologie politique, démocratie locale, droits humains, développement local ou communication publique constituant un atout. Il doit justifier d’une expertise confirmée en participation citoyenne, en dialogue multi-acteurs et en renforcement des mécanismes de redevabilité, acquise soit à travers au moins dix années d’appui-conseil auprès d’institutions publiques, de collectivités territoriales, d’organisations de la société civile ou de plateformes de concertation, soit via trois missions longues (>1 an) ou huit missions courtes (>15 jours) centrées sur la mise en place, l’animation ou l’évaluation de dispositifs participatifs impliquant acteurs publics, citoyens et OSC. Les compétences attendues incluent la mise en place et l’animation de cadres de concertation (groupes sectoriels, plateformes thématiques, conseils citoyens), l’élaboration de méthodologies participatives (mobilisation, priorisation collective, délibération), le développement de mécanismes de redevabilité (budgets participatifs, audits sociaux, suivi citoyen), l’inclusion de groupes marginalisés dans les processus participatifs, ainsi que le renforcement des capacités des responsables locaux et représentants d’OSC. Une expérience avérée en Afrique subsaharienne (au moins 6 mois ou 4 missions courtes) est requise, tandis qu’une expérience spécifique au Burundi constitue un atout. Une excellente maîtrise du français, équivalente au niveau C1, est également indispensable.